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Archivé: Les films retrouvés et Rétrospective Alanis Obomsawin (séance double) | Festival REGARD

Centre d'expérimentation musicale

Description

Les films retrouvés

Les films de cette séance ont fait l’histoire du court métrage québécois.

 

Certains titres vous disent peut-être quelque chose, d’autres non. À moins que vous les ayez tout simplement oubliés?? Notre sélection de six œuvres restaurées couvre 24 ans d’histoire, embrassant aussi bien le cinéma artisanal en 16 mm que les productions plus professionnelles en 35 mm. Vous y retrouverez la poésie iconoclaste d’André Forcier (Chroniques labradoriennes, 1967) et le sens du gag d’un maître de l’animation, Chris Hinton (A Nice Day in the Country, 1988). Vous y verrez aussi le premier film professionnel de Thomas Corriveau, (Kidnappé,1988), fascinante incursion dans une mémoire troublée, tout comme un exemple attachant et réjouissant de cinéma amateur militant des années 1970, (Maricoquette qui a ni chaud ni frette, 1976), d’Estelle Lebel, Mitsu Daudelin et Rachel Saint-Pierre. Métro, boulot, dodo?? Les deux autres films posent un regard sur la quotidienneté. Soufflé par l’interprétation remarquable de Gabriel Arcand, Le toasteur, de Michel Bouchard, suit un ouvrier qui contrevient aux règlements de l’usine pour donner sens à sa vie. Et dans un registre plus expérimental, Michel DeGagné et Michel Gélinas soulignent, avec Objets perdus, le caractère routinier de l’existence dans le métro de Montréal, sur un texte de l’écrivaine Pascale Durand.

 

Le cinéma est un art puissant, mais dont la matérialité est fragile. Grâce à la mission de la Cinémathèque québécoise, ces films sont maintenant redéployés pour le plaisir de la (re)découverte.

 

Rétrospective Alanis Obomsawin

Alanis Obomsawin, l’une des plus éminentes réalisatrices autochtones du monde, a commencé sa carrière comme chanteuse et conteuse avant d’en arriver au cinéma en 1967 à titre de consultante à l’ONF. Son œuvre extraordinaire compte plus de cinquante films, et du haut de ses 91 ans, elle tourne encore ! La cinéaste abénaquise a reçu d’innombrables distinctions internationales, et c’est un véritable honneur de l’accueillir pour la toute première fois à REGARD. Un moment d’anthologie dans l’histoire du Festival et une merveilleuse occasion de revisiter en sa compagnie quelques-uns des courts les plus marquants de sa carrière.

 

*Les billets unitaires pour cette séance seront en vente à la porte seulement, selon la disponibilité